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CERN (Francais) | Geneva | Switzerland

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Un samedi de science: comment susciter l’intérêt des jeunes filles pour les carrières scientifiques ?

Le 12 novembre, plus de 240 jeunes filles âgées de 9 à 14 ans ont envahi la faculté des sciences de l’université de Genève pour la  seconde édition genevoise d’Élargis tes horizons. Cette initiative, qui a débuté en 1974 aux États-Unis, vise à inciter les jeunes filles à envisager une carrière en science en leur donnant la chance de participer à des ateliers ludiques et interactifs dans divers domaines techniques et scientifiques.

La philosophie d’Élargis tes horizons est de donner l’exemple : tous les ateliers et les stands sont animés par des femmes scientifiques afin que les jeunes filles puissent vraiment s’identifier à elles et s’imaginer à leur place.

Certaines filles ont construit leur propre chambre à brouillard pour « voir l’invisible » : les rayons cosmiques. (photo de Doris Chromek-Burckhart)

Cette année, les participantes, recrutées dans des écoles locales publiques et privées françaises et suisses, ont eu le choix entre 11 ateliers différents où elles pouvaient, par exemple, construire une voiture solaire, programmer un robot, découvrir la chimie à la base de la cuisine ou mouler leur propre médaille.

Les animatrices étaient issues d’organisations et de compagnies telles que Novartis, Merck-Serono, l’EPFL, mais aussi des universités de Lisbonne et de Liverpool. Douze physiciennes du CERN ont animé trois ateliers dans lesquels les jeunes filles ont pu construire une chambre à brouillard pour voir les rayons cosmiques, manipuler des instruments interactifs abordant les questions sans réponses sur lesquelles travaille le CERN ou encore, s’amuser avec de l’azote liquide. Il y avait aussi un stand où les jeunes filles ont pu découvrir le Zoo complet des particules, des posters représentant les femmes des expériences du CERN ainsi que le livre animé en 3D de l’expérience ATLAS. Elles ont pu discuter avec des physiciennes et en apprendre un peu plus sur ce qu’on fait au CERN.

Monica Dunford, qui coordonnait la participation des femmes du CERN à cet événement, captive son auditoire au stand du CERN. (photo de Doris Chromek-Burckhart)

Certaines avaient déjà une bonne idée. Quand j’ai demandé à un groupe de petites filles ce que font les physiciennes, plusieurs mains se sont levées. Une d’elles m’a répondu, toute fière : « Elles font de la physique! »

Difficile de dire qui a eu le plus de plaisir: les animatrices ou les participantes! Dans notre atelier, on a pu plonger des ballons et des bonbons en gélatine dans l’azote liquide ou encore créer un jet d’eau comme celui de Genève en éjectant l’eau d’un contenant scellé sous la pression exercée par l’expension de l’azote liquide.

Création d’un champ de Higgs tout en observant quelles particules (les peluches du Zoo de particules) sont influencées et acquièrent une masse. (photo de Doris Chromek-Burckhart)

En partant, les jeunes filles, ravies par leur journée de science, ont pu emporter plein de souvenirs, y compris des clés USB fournies par le projet Marie Curie – ACEOLE, et des jeux de cartes ou blocs magiques expliquant la physique des particules offerts par le service d’éducation du CERN.

Les projets comme Élargis tes horizons commencent à porter leurs fruits et le nombre de femmes en science est en augmentation. Au CERN, où travaillent près de 10 000 chercheurs et chercheuses venant de centaines d’instituts d’environ 70 pays différents, les femmes comptent pour 18% des physiciens et ingénieurs. Cette fraction est encore plus élevée parmi les jeunes chercheurs et donne une idée de la place qu’occupent les physiciennes dans ces pays.

Pauline Gagnon

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