Google lance aujourd’hui sa deuxième édition de sa foire scientifique en partenariat avec le CERN, Lego, National Geographic et Scientific American. Le but est d’encourager les jeunes de 13 à 18 ans partout dans le monde, non seulement à se poser de bonnes questions, mais également à développer leurs propres moyens pour y répondre.
De nos jours, c’est presque devenu un réflexe : si vous voulez savoir quelles plantes fleurissent dans la neige ou comment se débarrasser de chauve-souris ou ce qu’est la diffraction inverse de Compton, il suffit de chercher sur la toile. Grâce aux efforts d’innombrables personnes qui ont documenté le moindre aspect de la connaissance humaine, que ce soit sur Wikipédia ou sur leur propre site, un moteur de recherche dénichera la réponse. Avec l’Internet, toute cette connaissance est disponible aux quatre coins de la planète, si on dispose d’un ordinateur et d’un accès à un réseau.
Il reste cependant énormément à découvrir sur le fonctionnement de l’univers et tout ce qui le peuple. Derrière chaque bout de connaissance, se cache une personne qui s’est posée des questions et a cherché à y répondre. La curiosité a stimulé bien des développements scientifiques et technologiques au fil des siècles, quand ce n’était pas motivé tout simplement par une nécessité. Dans chaque cas, la méthode scientifique sous une forme ou une autre était appliquée pour obtenir une réponse: on se pose d’abord une question, puis on imagine une hypothèse. On élabore ensuite une méthode pour tester cette hypothèse, on analyse l’information ou les données recueillies, et, finalement, on en tire des conclusions. En itérant ce processus et avec une bonne dose de détermination, les scientifiques progressent dans leur quête de réponses.
La mission principale du CERN est justement de repousser les limites de la connaissance. Ce n’est donc pas surprenant que le CERN s’associe à cette importante foire scientifique. D’autant plus que le web est né ici même, au CERN.
En encourageant les jeunes à être créatifs, les foires scientifiques partout dans le monde contribuent à leur donner le réflexe de s’interroger sur le monde qui les entoure, d’être critique vis-à-vis de l’information reçue et de tirer leurs propres conclusions basées sur des faits.
Comme en témoignent les participant-e-s à la première foire scientifique de Google, comme la jeune indienne Harine, l’expérience fut unique et inoubliable. Alors parlez-en autour de vous, soutenez les foires scientifiques à tous les niveaux et encouragez les jeunes que vous connaissez à participer à ce concours.
Pauline Gagnon
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