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CERN (Francais) | Geneva | Switzerland

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Quand la physique des particules capture l’attention du public

La semaine dernière, j’ai participé à Mumbai, en tant que conférencier invité, à la réunion annuelle de l’association indienne ABCI (Association of Business Communicators of India), car on souhaitait savoir comment le CERN est parvenu à mettre la physique des particules sur le devant de la scène. C’était la première fois que je me rendais en Inde, et cette visite restera longtemps gravée dans ma mémoire, pour de bonnes raisons uniquement. Un des moments forts de la manifestation a été la cérémonie très « bollywoodienne » de remise des prix annuels de l’ABCI, où je me suis vu décerner un magnifique trophée en cristal, récompensant la stratégie de communication du CERN. J’étais évidemment honoré de recevoir cette récompense, qui trône maintenant fièrement sur mon bureau au CERN, mais, surtout, ce prix montre que le nom CERN est connu du monde entier depuis que nous avons pris la décision, en 2003, de faire connaître notre science au grand public et de tirer parti des possibilités exceptionnelles offertes par le LHC en termes de communication pour promouvoir la cause de la science. J’ai toujours cru au potentiel du LHC comme un moyen pour la communauté des physiciens des particules de mettre la science à l’ordre du jour de la société civile, à une époque dominée par la science et la technologie, mais je n’aurais jamais imaginé que notre discipline allait autant se démocratiser. On me disait : « tu sauras que tu as réussi quand tu commenceras à apparaître dans les dessins des journaux ». Des dizaines de dessins nous ont fait rire depuis. On m’a dit ensuite que, pour savoir si l’on a vraiment réussi, il faut que les Muppets parlent de nous. Et les Muppets ont pensé à nous. Notre Directeur général m’a même appelé de Berlin, à l’occasion du 20e anniversaire de la chute du mur, pour me dire que le CERN faisait là-bas la couverture des journaux. Tout cela est bon pour la science, et pour la société, mais le plus important c’est de voir à quel point les gens ont de plus en plus soif de science et, par ailleurs, de comprendre comment on parvient à des résultats scientifiques. Les médias prennent le temps d’expliquer pourquoi nous avons besoin de cinq sigmas pour annoncer une découverte, et le public est de plus en plus nombreux à s’intéresser à nos séminaires scientifiques – près d’un demi-million de personnes ont suivi la réunion du 4 juillet durant laquelle le point a été fait sur la recherche du boson de Higgs. Il y a toutefois encore beaucoup à faire. Certes, il ne fait aucun doute que le nom CERN est aujourd’hui connu dans le monde entier. On sait qui l’on est et on jouit d’une grande réputation, mais notre identité doit encore être renforcée. Au sein de la communauté des physiciens des particules, tout le monde sait évidemment ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons, mais, en dehors de ce cercle, les gens ont une idée assez vague de nos activités. Pour reprendre les mots du Time magazine, à propos du séminaire du 4 juillet : « Dans un monde où tout va très vite, nous nous sommes arrêtés un instant pour contempler quelque chose qui nous dépasse. » Le défi à relever maintenant, tant pour les scientifiques que pour les personnes qui communiquent pour eux, consiste à faire de cet instant un sujet de conversation quotidien. La conférence de Mumbai, ComFest 12, a été un régal pour le professionnel de la communication que je suis ; j’ai eu la chance de rencontrer des personnes représentant diverses entités, comme Coca Cola Inde ou plusieurs entreprises du groupe Tata. Je suis honoré que la communauté scientifique dont je fais partie reconnaisse la valeur de toutes nos réalisations, mais ce qui compte le plus, c’est que la science soit au premier rang des préoccupations, pour apporter de l’aide aux gens dans leur vie quotidienne et permettre à la société de prendre les bonnes décisions sur les questions d’actualité politiques et scientifiques complexes. Faisons en sorte qu’il en soit toujours ainsi.

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