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CERN (Francais) | Geneva | Switzerland

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La science, source d’innovation

Contrairement  à la plupart des compagnies et organisations, le CERN et ses expériences fonctionnent sur une base complètement différente. Toutes les expériences opèrent sur un mode collaboratif où chacune et chacun a le loisir de définir son rôle. Il n’y a pas de structure rigide pour imposer les directives de haut en bas. Chaque groupe et chaque individu doit trouver comment contribuer, en balançant les besoins de l’expérience et ses propres intérêts et son expertise. Un tel modèle coopératif  laisse beaucoup de place aux initiatives, à la créativité et à l’innovation.

Innover, c’est bien notre domaine, bien qu’on ne sache jamais à l’avance ce qui pourra éventuellement se montrer utile. Les retombées ne sont souvent qu’un à côté de la recherche scientifique. Prenons par exemple la toile (le Web) : celle-ci a été développée au CERN suite au besoin qu’avait les chercheur-e-s d’échanger de l’information tout en travaillant sur des continents différents. Le processus scientifique nous pousse constamment à repousser les limites du possible.

S’il est impossible de prédire ce qui pourra trouver une application, en revanche il est facile de parier sur la recherche scientifique. La science est source d’innovation. Et le monde des affaires prend note.

Bien que la plupart des physicien-ne-s travaillant sur ces larges collaborations l’ignorent, nos modèles collaboratifs attirent maintenant beaucoup d’attention de la part de chercheur-e-s en gestion. Si bien que le Strategic Management Society, une organisation à but non lucratif pour universitaires et chercheur-e-s en gestion, a tenu un meeting au CERN pour leur permettre d’observer tout ça de plus près. Ils et elles voulaient voir comment nous opérons sous cette étrange, et en apparence utopique, forme de gestion.

Etant donné la complexité des tâches que nous avons à accomplir, la collaboration est probablement la seule forme de gestion possible. Pas un seul individu ou groupe d’individus n’aurait pu concevoir, encore moins bâtir les détecteurs opérant au Grand collisionneur de hadrons (LHC). Cela a requis la créativité non muselée de milliers de personnes pour y parvenir.

Habituellement dans les études statistiques, les compagnies recueillent des données et cherchent les tendances principales, négligeant souvent les points se situant à l’écart, loin de la moyenne. Cette attitude peut conduire à ignorer les comportements inhabituels. On manque du coup des possibilités intéressantes venant de ceux et celles qui s’éloignent de la meute. Et c’est ce qui a capté l’attention des membres de la Strategic Management Society qui sont justement à la recherche d’idées nouvelles hors des sentiers battus.

La rencontre a attiré quelques 300 chercheur-e-s au CERN le 21 mars pour un événement tenu à guichets fermés.  Tous ont pu visiter le détecteur ATLAS cent mètres sous terre.

J’ai demandé à quelques participant-e-s ce qui les avait attiré au CERN. « L’innovation » me lance sans hésiter le premier, m’expliquant que le monde des affaires excelle à répéter et reproduire des schémas connus mais peine souvent à innover. Plusieurs le secondent pendant qu’un autre mentionne l’attrait du transfert des connaissances. Tous et toutes avouaient avoir aussi été attiré-e par la possibilité de visiter le CERN après tout le battage médiatique des derniers temps.

En tant qu’une des nombreux guides pour la journée, ce fut un plaisir d’accueillir des visiteurs aussi intéressés avant que le groupe ne reparte pour deux autres journées de conférence dans un contexte un peu plus habituel à l‘International Institute for Management Development, (IMD) de Lausanne.

Pauline Gagnon

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