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Posts Tagged ‘LAL’

Cette histoire, à cheval entre le LAL (Laboratoire de l’accélérateur linéaire) et l’IPNO (Institut de physique nucléaire d’Orsay), nous retrace le parcours admirable de cette physicienne qui œuvra avec force pour promouvoir les relations entre la France et le Japon.

En 1939, partir travailler à l’étranger était loin d’être évident pour un scientifique Japonais, d’autant plus si ce scientifique était une femme.         C’est pourtant ce que fit Toshiko Yuasa, que l’on connaît aussi comme la première physicienne Japonaise. C’est en France, au collège de France, sous la direction du professeur Frédéric Joliot-Curie, qu’elle commença ses recherches. Avec l’arrivée de la guerre, la physicienne dut quitter à regret la France, mais non sans se faire confier du matériel par ses collègues français, ce qui lui permit de poursuivre ses travaux. Une fois la guerre passée, c’est avec une certaine hâte qu’elle retourna en France, au CNRS, à l’IPNO, pour y mener 30 ans de carrière. Durant cette carrière et cette vie, elle œuvra remarquablement pour promouvoir les échanges culturels et scientifiques entre la France et le Japon.

Toshiko Yuasa sur le toit du Collège de France - 1941 - © Institut for Gender Studies, Ochanomizu University

Toshiko Yuasa sur le toit du Collège de France - 1941 - © Institut for Gender Studies, Ochanomizu University

Cette figure de l’IPNO a marqué les esprits, par son caractère et en tant que symbole d’une coopération entre la France et le Japon. En 2008, à l’occasion des 150 ans des relations France-Japon, l’IN2P3 a organisé, une cérémonie en sa mémoire, au siège du CNRS. La même année, son nom été attribué au LIA (Laboratoire international associé) Franco-Japonais FJ-PPL. Et enfin, au Japon, à l’université Ochanomizu dont elle était issue, une cérémonie équivalente eut lieu et 2 timbres furent édités en son honneur.

En 2008 la post-doctorante japonaise qui avait organisé les 2 cérémonies, et qui provient de la même université japonaise que Toshiko Yuasa, s’est vue attribuer un poste CNRS au LAL, bouclant ainsi la boucle d’une jolie histoire entre la France et le Japon.

Pour en savoir plus sur cette histoire une biographie de Toshiko Yuasa est disponible ici.

— anecdote fournie par le Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire (LAL), unité mixte de recherche du CNRS/IN2P3 et de l’Université Paris Sud, dans le cadre des 40 ans de l’IN2P3.

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L’IN2P3 participe depuis quatre ans déjà aux Masterclasses internationales de physique des particules, organisées en partenariat avec le Cern. Nicolas Arnaud, coordinateur national et chercheur au CNRS au LAL à Orsay, témoigne.


Préambule : Savez-vous quelle est la particule élémentaire la plus commune dans le corps humain ? La réponse est bien entendue dans le quiz « Masterclasses 2012 » ! (Un petit indice : c’est l’hydrogène qui fait pencher la balance…)

Masterclass à Lyon en 2011 (laboratoire IPNL). Photo : Pascal Bellanca-Penel

Buffet campagnard ou pizzas à emporter (une achetée une gratuite) ? Désintégration d’un boson W dans Atlas ou événement de bruit de fond ? Bon, une vidéoconférence Vydio avec le Cern, ça ne doit pas être sorcier quand même ? Et un J/Ψ (prononcer jipsi) dans CMS, combien ça pèse ? Bizarre vous avez dit bizarre, ces particules « étranges » révélées par le détecteur Alice qui enregistre leurs désintégrations en « V0 » ? Toutes ces questions et bien d’autres – au fait, comment puis-je voir des muons sur mon écran alors qu’il n’y a pas de coups visibles dans les détecteurs ? – organisateurs et participants des Masterclasses 2012 se les poseront au cours des quatre semaines à venir. Pendant cette période, plus de 9000 élèves de 31 pays passeront une journée dans un laboratoire pour découvrir la physique des particules en général et le LHC en particulier.

Pour la quatrième année consécutive, l’IN2P3 est partie prenante de ce programme international né en 2005 et qui s’adresse à des lycéens et à leurs professeurs. Initiée en 2009, la participation de l’Institut s’est renforcée à chaque édition. En 2012, dix laboratoires français (voir la liste complète et descriptif) organisent 25 sessions (16 Atlas, 6 CMS et 3 Alice) au cours desquelles ils accueilleront une trentaine de classes et donc environ un millier d’élèves !

Si le programme précis d’une Masterclass varie d’un labo à l’autre, les grandes lignes sont fixées : le matin, des présentations orales sur la physique des particules, le Cern et le LHC ; l’après-midi, une séance de travaux pratiques sur ordinateur permettant de manipuler de vraies données du LHC enregistrées en 2011 et de réaliser une mesure scientifique ; enfin, une vidéoconférence (en anglais !) animée depuis le Cern et qui rassemble toutes les classes qui auront participé à une session Masterclass le même jour.

Une Masterclass à Orsay (laboratoire LAL) en 2011. Photo : LAL

Élèves comme professeurs – pour une fois presque sur un pied d’égalité face à une discipline qu’ils ne connaissent que rarement – repartent le plus souvent enchantés de ces journées de découverte des principaux aspects de la recherche fondamentale en physique des particules. À tel point que les enseignants postulent en général dès la rentrée scolaire pour revenir l’année suivante avec leur nouvelle classe ! Si cette « fidélisation » des professeurs est un bon baromètre du succès des Masterclasses, elle a pour conséquence inattendue de saturer l’offre puisqu’un laboratoire donné ne peut pas organiser plus de quelques sessions dans l’année. Jusqu’à maintenant la forte croissance de la participation française a permis de contenter les participants réguliers tout en acceptant les nouvelles demandes. Mais toute période de croissance ayant une fin, il est probable que nous affichions bientôt complet ! En 2013 nous espérons néanmoins être rejoints par quelques autres laboratoires…

Nous devrons donc bientôt réfléchir à la meilleure manière de toucher de nouveaux publics sans pour autant frustrer nos aficionados… Une possibilité parmi d’autres, probablement testée en 2013 par une classe de la vallée du Rhône, éloignée géographiquement des laboratoires de l’IN2P3 : aller visiter le CERN pendant la période des Masterclasses et organiser une session sur place ! Plus globalement, la problématique de l’accès à des élèves issus d’établissements peu favorisés et/ou qui offrent moins d’activités « optionnelles » à leurs élèves se pose. Nous y réfléchirons à l’avenir dans le cadre de « l’École des deux infinis » qui regroupe maintenant toutes les initiatives de vulgarisation dans lesquelles l’IN2P3 est impliqué : conférences, visites de labos, le programme « Cosmos à l’École », la formation d’enseignants, le projet « Passeport pour les deux infinis » et bien sûr les Masterclasses.

Mais assez bavardé maintenant. Il est 9h, les pizzas sont commandées, les logiciels installés en salle informatique et la vidéoconférence testée. Un dernier coup d’œil aux transparents chargés sur l’ordinateur en attendant que les derniers élèves s’installent dans l’auditorium. Une bonne respiration et c’est parti pour une nouvelle Masterclass : adieu la logistique, bonjour la physique !

Nicolas Arnaud, coordinateur des Masterclasses physique des particules pour la France et représentant français pour l’International Particle Physics Outreach Group (IPPOG).

PS : retrouvez les exercices en ligne pour chaque expérience du LHC
– Alice : http://www.physicsmasterclasses.org/exercises/ALICE/MasterClassWebpage.html
– Atlas : https://kjende.web.cern.ch/kjende/fr/index.htm
– CMS : http://www.physicsmasterclasses.org/exercises/CMS/cmsfr.html
– LHCb : Peut-être un exercice en 2013 !? Vous nous manquez ! ☺

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